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Carnet de Voyage 

Great Ocean Road et Centre Rouge

Dan et Nicki nous avaient conseillé de faire un arrêt à Kalangadoo, un verger de pommes bio tenu par des amis à eux. Les pommes on aime bien ça, alors une visite s’impose ! Dès notre arrivée, Chris et Michelle nous accueillent chaleureusement et proposent de nous joindre à eux pour le lunch. Puis s’en suit une visite guidée de la propriété très intéressante, Chris répond avec enthousiasme à toutes nos questions. Cela fait 20 ans qu’ils vivent de ce verger. Au début, ils ont implanté 100 pommiers différents, qu’ils ont récupérés partout dans le monde. Certaines variétés ont plus de 400 ans ! Après avoir goûté les pommes et observé la robustesse des arbres, ils ont décidé de développer 30 espèces pour le commerce. Avant de se mettre à l’agriculture bio, ils produisaient beaucoup pour les supermarchés. AU fur et à mesure, ils se sont rendu compte qu’ils devenaient esclaves de leur activité, il fallait toujours produire davantage et vendre à moindre coût. En gros, ils ne touchaient que 10% du prix d’un kilo de pommes, le reste disparaissant dans les intermédiaires, les pesticides, les herbicides, le transport. Alors ils ont tout chamboulé et sont passés au bio.

 

Cela a pris 3 ans pour assainir les terres. A la place des herbicides et pesticides, ils ont installé des poules et des oies sur la propriété. Elles se promènent en toute liberté entre les arbres et s’engraissent joyeusement. Pour éviter les renards et aigles, il y a un berger des Pyrénées sur chaque parcelle. Ces chiens de garde prennent grand soin de la petite troupe. Sans oublier que toute cette joyeuse bande fertilise le sol naturellement, et produisent des œufs bios qui font le bonheur des clients. Ils ont laissé tomber les supermarchés et autres intermédiaires, et font les marchés dans un périmètre de max 100 km. Au lieu de s’acharner au travail et devoir produire toujours plus, ils ont donc opté pour un marché local et direct. De plus, pour que les revenus soient prospères tout au long de l’année, ils ont varié leur activité. Au lieu de vendre seulement des pommes, ils produisent du jus de pommes bio, du vinaigre de cidre de pommes, les œufs, mais également des pêches, des nectarines, et prochainement d’autres fruits dont la récolte se fait à une autre saison.

 

Pour conclure cette belle journée, nous repartons avec plein de bons produits frais gracieusement offerts par notre hôte ! Nous avons eu une belle leçon de vie encore : ils gagnent aussi bien leur vie en réduisant leur activité, et vendent des meilleurs produits, bons pour la santé et tout cela sans se tuer à la tâche. Cela nous réconforte dans notre idée de manger mieux et local !

Nous avons rendez-vous à Adelaïde avec Kévin, Manue (on ne vous présente plus nos acolytes de voyage hein) et Coralie, qui voyage seule dans un vieux van confortable mais très gourmand en essence. Nous l’avions rencontrée à Port Douglas, et en discutant on a découvert qu’elle connaissait également Kévin, avec qui elle a été à l’école en France ! Vous ne vous étiez jamais dit que le monde était petit ? 

 

L’idée est de faire un tour dans le désert ensemble : c’est bien plus sympa et ça fait des économies !  C’est la canicule en ce moment, et ce sera sous un soleil de plomb (et 48 degrés) que nous nous mettons d’accord sur notre itinéraire pour visiter le Centre Rouge et les quelques 3900 km prévus !

 

Ensemble, nous rejoignons Port Augusta, qui sera notre point de départ pour le désert. Cette petite ville se trouve sur le croisement des routes pour le centre (puis le nord), le sud et pour Perth à l’ouest. Nous laissons le van de Coralie ici, puis le récupérerons dans une semaine pour rejoindre Perth. C’est donc à 5, tournant dans les 2 vans, que nous prenons la route. Vu la distance qui nous attend, mieux vaut savoir s’occuper et aimer rouler !

Très vite, nous remarquons que tant que le soleil brille, on est mieux en voiture à rouler qu’à l’arrêt. A 18h30 il fait encore 44 degrés ! Notre première nuit nous la passerons sur une aire de repos avec un autre van (avec à son bord Nina et Gwen) et un mec qui voyage autour du monde et traverse l’Australie à vélo. Un vent chaud souffle, nous avons l’impression de dormir dans un four avec le ventilo à fond… Ça met dans l’ambiance.  

 

Chaque station essence/resto est séparée par en moyenne 200 km (dans le meilleur des cas) et entre Port Augusta et Alice Springs, la prochaine « grande » ville de 25.000 habitants, il y a 1500 km. Entre les deux c’est la savane à perte de vue. Seul le village de Coober Pedy se trouve sur la route. La visite de ce village de 3500 habitants est vite faite. Il s’agit du QG des mines d’opale, alors quelques échoppes vendent des bijoux hors de prix avec cette pierre précieuse. Sous terre, ils ont construit une chapelle et quelques auberges, pour éviter que les touristes meurent de chaud. Le décor a servi à plusieurs films tels que Pitch Black et Mad Max. Si vous avez l’occasion de regarder ces films, vous comprenez vite que le cadre ne donne pas envie de s’y attarder ! Nous repartons donc rapidement pour aller à notre escale la plus au Nord d’abord, soit à Alice Springs et le parc naturel de Mc Donnell.

 

A force de croiser Nina et Gwen à chaque stop, nous nous lions d’amitié et continuons le voyage à 7. Plus on est de fous plus on rit (vérifié et approuvé !). On s’acclimate tranquillement à la chaleur en glandouillant pendant deux jours dans la piscine à Alice Springs, avec du cidre frais avant d’aller arpenter Mc Donell National Parc. C’est les vacances après tout !

Mc Donell est une sorte d’oasis dans le désert. Entre les canyons et les forêts se trouvent des criques et des trous d’eau, un pur bonheur pour se baigner ! Nous avons fait le bon choix d’y aller pendant la « canicule » médiatique, cela a dû effrayer beaucoup de touristes, et finalement, au bout de 2 jours il fait déjà moins chaud ! Il n’y a pas foule pour visiter chaque endroit, c’est parfait.

La rando à Kings Canyon a été un vrai coup de cœur ! Imaginez-vous vous balader dans un canyon en grès aux couleurs orangées éclatantes, avec en contrebas « le jardin d’Eden », un oasis avec des canopées bien vertes de gumtrees et des trous d’eau. On a commencé la balade à 6h du matin pour éviter les grosses chaleurs, et a 11h nous étions en bas.

Cette route est  un peu la « Road 66 » de l’Australie ! Elle longe la côte Sud et rallie Melbourne à Adélaïde. Elle fait près de 1000 km, et de jolis panoramas  et villages variés agrémentent la route. C’est ici que l’on trouve les fameux « Douze apôtres » de l’Australie. Il s’agit de formations rocheuses en grès, trônant fièrement dans l’océan. Depuis la côte, c’est vrai que le paysage est impressionnant et très beau. Nous avions attendu que la météo soit au beau fixe pour se rendre ici, pour profiter pleinement des couleurs ! Nous nous laissons nous imprégner par la magie de l’endroit du lever jusqu’au coucher du soleil.

 

Saviez-vous qu’en réalité il n’y a que 7 ou 8 roches, et qu’il n’y en a jamais eu 12 ? En même temps, c’était sacrément moins vendeur d’appeler les lieux « les 7 rochers dans l’eau » que les douze apôtres… Et au fil des décennies, la nature remodèle les roches et d’autres risquent de s’écrouler. Cela me rappelle une citation de Léonard de Vinci qui m’inspire beaucoup : « Regardes attentivement, car ce que tu vas voir n’est plus ce que tu viens de voir ».

Les juteuses pommes de Kalangadoo

Retrouvailles avec les copains et départ pour le Centre Rouge.

Retour épique sur Port Augusta

Les 12 Apôtres

Les 12 Apôtres

Les 12 Apôtres

Nous sommes des criminels...

Nous sommes des criminels...

Village allemand Hahndorf

Village allemand Hahndorf

Lac Bleu de Mont Gambier

Lac Bleu de Mont Gambier

Les bons produits de Kalangadoo

Les bons produits de Kalangadoo

Le verger

Le verger

Les poules

Les poules

"pesticide" et "incecticide" écolo, et engrais gratuit!

Le gardien de ses dames

Le gardien de ses dames

Gourmandes de pêches!

Gourmandes de pêches!

Oliviers

Oliviers

Le tracteur à poules

Le tracteur à poules

Déplacé régulièrement pour disperser les excréments et fertiliser le terrain

Intérieur du tracteur à poules

Intérieur du tracteur à poules

Vinaigre de pommes

Vinaigre de pommes

Chris nous offre du vinaigre

Chris nous offre du vinaigre

Les oies, "herbicide" écolo

Les oies, "herbicide" écolo

Du lait frais pour la conso perso

Du lait frais pour la conso perso

Chris et Michelle et leurs bénévoles

Chris et Michelle et leurs bénévoles

Adelaïde

Adelaïde

Adelaïde

Adelaïde

Adelaïde

Adelaïde

Adelaïde

Adelaïde

Adelaïde

Adelaïde

Adelaïde

Adelaïde

Jardins urbains

Jardins urbains

Matinée au stade de criquet

Matinée au stade de criquet

Match de criquet

Match de criquet

Match de criquet

Match de criquet

Match de criquet

Match de criquet

Adelaïde d'en haut

Adelaïde d'en haut

L'équipe pour le désert

L'équipe pour le désert

Coralie, Maartje, Vince, Kévin, Emmanuelle

Arrivée dans l'état désertique

Arrivée dans l'état désertique

Chacun sa maison mobile...

Chacun sa maison mobile...

Voyageur à vélo

Voyageur à vélo

Quelques routes sympatiques

Quelques routes sympatiques

En voiture Simone!

En voiture Simone!

Emus

Emus

Crumble au pommes

Crumble au pommes

"Fait-van" à la poele! Super bon!

Campement

Campement

Coober Pedy, ville minière

Coober Pedy, ville minière

Réputée être sous-terraine (n'en croyez rien!)

Mines d'Opal à Coober Pedy

Mines d'Opal à Coober Pedy

Scènes du film Pitch Black

Scènes du film Pitch Black

Chapelle sous-terraine

Chapelle sous-terraine

Ville sous-terraine... (si ! si!)

Ville sous-terraine... (si ! si!)

Kings Canyon

Kings Canyon

Rando à Kings Canyon

Rando à Kings Canyon

Kings Canyon

Kings Canyon

Mc Donnell National Parc

Mc Donnell National Parc

Mc Donnell National Parc

Mc Donnell National Parc

Mc Donnell National Parc

Mc Donnell National Parc

Mc Donnell National Parc

Mc Donnell National Parc

La civilisation!

La civilisation!

Détente à Alice Springs

Détente à Alice Springs

L’étape ultime de notre périple nous amène au mythique rocher d’Uluru et sa voisine Kata Tjuta (=Mont Olga). Ce rocher est l’emblème de l’Australie, et un symbole très fort de l’histoire aborigène. Nous sommes tous un peu intimidés par ce rocher culminant, se dressant fièrement au milieu de la savane, en un seul bloc solide. Plus on s’approche, plus on ressent l’énergie des lieux, et plus on se sent petit. On est vraiment au milieu de nullepart, la première station spatiale est plus proche de nous (à 416 km) que la première grande ville (Adélaide à 460 km) ! Ce n’est pas un simple caillou, et nous avons bien l’intention de découvrir quelques uns de ses secrets au cours des prochains jours… 

 

Depuis des dizaines de milliers d’années, la tribu aborigène d’Anangu prend soin d’Uluru et de la région, considérée comme sacrée.  L’écosystème sur place est fragile, les femmes de la tribu étaient responsables de garder les cours d’eau propres afin d’éviter la prolifération de maladies. Les hommes ramenaient à manger, tout en respectant l’équilibre de la nature. Le désert est une région dure, demandant aux espèces de survivre à de longues périodes de sécheresse, puis à la pluie torrentielle et inondations, puis au froid glacial et au vent. En modifiant ne serait-ce qu’un peu l’équilibre naturel, cela peut avoir un impact énorme sur la survie et l’extinction de certaines espèces. Le rocher lui-même fait une circonférence de 10 km, et notre balade nous montre le côté réservé aux femmes, la grotte réservée à l’éducation et l’école des jeunes enfants, et la grotte des hommes. Durant des milliers de générations, chaque cérémonie et moments de vie importants se sont déroulés juste ici, dans la tradition. Chaque légende racontée a guidé des générations au quotidien, et chaque légende a une morale forte.                                                                                                                                                                                                    

En fait, que l’on parle de Uluru ou de Ayer’s Rock, il s’agit du même rocher. Les premiers européens à découvrir les lieux (après les aborigènes) en 1873 nomment les lieux Ayer’s Rock d’après le Secrétaire en Chef de l’état de l’Australie du Sud. Ils sont éblouis par la beauté des lieux et y voient un sacré potentiel touristique. Un aérodrome est construit au pied du rocher, des tentes sont installées, des dromadaires sont ramenés sur place pour balader les touristes de la haute société, et on implante une chaîne dans la roche pour permettre aux plus sportifs de l’escalader… Bien entendu, les aborigènes ne sont pas contents, mais de toute manière, lors de la colonisation de l’Australie, un traité a décrété que ce continent était le « Land of Nobody » (=la terre n’appartenant à personne) alors on fait fi des protestations de ces gens « bizarres ». Cela prendra un siècle, de nombreuses manifestations et procès pour qu’on finisse par reconnaître dans les années 1970 que la terre n'était pas si vierge et que les rochers appartiennent aux Aborigènes. Pas trop rancuniers, ils sont d’accord pour s’associer aux blancs pour maintenir les visites touristiques, mais de manière plus respectueuse de l’environnement et de l’héritage culturel. Dans la charte qui sera signée entre les partis, ils se feront tout de même bien avoir car ils ne savent pas lire ! Lors de notre visite, nous ferons en sorte de respecter les valeurs aborigènes et ce site sacré, nous sommes déjà bien heureux d’être ici !

 

Chaque moment de la journée est magique ! Que ce soit au lever du soleil, en pleine journée ou au coucher du soleil, la lumière et les couleurs ne sont jamais identiques. Ce sera un moment fort de notre voyage en Australie : faire l’apéro avec des amis au coucher du soleil avec vue sur Uluru. Dans ces moments là, on se dit qu’on se trouve exactement au bon endroit !

Uluru, du lever au coucher du soleil

Uluru, du lever au coucher du soleil

L'équipe du désert!

L'équipe du désert!

Manu, Gwen, Kev, Nina, Maartje, Vince

En matinée

En matinée

Uluru

Uluru

Uluru

Uluru

Uluru, l'après-midi

Uluru, l'après-midi

Les pâtes c'est la vie !

Les pâtes c'est la vie !

Aliment de secours pour back-packers, pouvant servir de monnaie d'échange ;-)

Fontaine piégée, douche garantie

Fontaine piégée, douche garantie

L'apéro au coucher du soleil

L'apéro au coucher du soleil

Photo kitsch plein d'amour!

Photo kitsch plein d'amour!

Couleurs au coucher

Couleurs au coucher

Uluru sous les étoiles

Uluru sous les étoiles

Emu

Emu

Emu

Emu

Danses aborigènes

Danses aborigènes

Introduction aux armes

Introduction aux armes

La face cachée de l'Australie

La face cachée de l'Australie

Art aborigène

Art aborigène

Magnifique ciel étoilé

Magnifique ciel étoilé

Mont Olga

Mont Olga

Mont Olga

Mont Olga

Mont Olga

Mont Olga

Un récit de voyage serait d’un ennui mortel s’il n’y avait pas des petites aventures à raconter ! Encore cette fois-ci, le désert ne nous réussit pas. Sur la route de retour, on fait une session « entre filles avec papotage garanti » lorsque notre van s’éteint dans un grincement douloureux de courroie. Nous espérons que ce n’est que la sécheresse et la poussière qui mettent notre voiture à rude épreuve, et prions en silence qu’il ne s’agit pas de la courroie de distribution… Bien sûr pas moyen de redémarrer (ben oui, c’est bien plus marrant !). Le temps que les garçons remarquent qu’on ne les suit plus et qu’ils fassent demi-tour, nous les filles, avons préparé la corde pour le remorquage et attendons patiemment l’escorte. Heureusement que cette fois-ci  nous voyageons avec des amis formidables avec un van Kia robuste, prêts à nous tracter sans rechigner.  C’est donc en serrant des fesses qu’on rallie les 315 km (rien que ça !) qui nous séparent de Port Augusta. Mine de rien, leur van ne consomme pas tellement plus en nous tractant, on s’en sort pour moins cher en essence par ce biais là ! Si ce n’était pas aussi épuisant, on aurait pu envisager de finir le tour de l’Australie comme ça… ;-)

 

A 20h30 la nuit tombe, et nous ne sommes plus qu’à une demi-heure de la civilisation. Notre batterie est à plat, pas moyen de mettre les feux ni les warnings, et les feux arrières de Kev et Manue ne marchent pas non plus… Pour ce qui nous reste à faire, nous préférons tout de même continuer. Pour limiter la casse et sécuriser notre convoi fantôme, nous accrochons une lampe frontale rouge à l’arrière du van, accrochons un mot « attention voiture tractée » sur notre vitre arrière, et illuminons la corde avec une lampe frontale bien puissante. Concentrés à l’extrême tous les 5, le téléphone en haut parleur pour se prévenir et se guider mutuellement, nous arrivons sans accrocs à Port Augusta ! C’est dimanche soir, les rues sont quasi désertes, nous nous engageons dans la dernière rue avant d’arriver au parc où nous voulons passer la nuit, et là, on remarque les gyrophares rouges et bleues qui nous suivent, puis retentit la sirène qu’on reconnaîtrait entre mille… «oh ils nous escortent ils sont trop gentils ! » s’écrie innocemment  Manue. Voyant que nous avons mis tout en œuvre pour sécuriser nos vieux carrosses, et que nous sommes déjà assez dans la galère, ils se limiteront à une réprimande. D’ailleurs ils devaient s’ennuyer ferme ce soir là, ils nous proposent même d’amener Coralie à son van pour qu’elle puisse le récupérer ! Plutôt cool la police australienne.

 

Trois jours de repos forcé à Port Augusta plus tard, le garage vient à bout des réparations. Malgré le suivi régulier et le bon entretien que nous procurons à notre van, il a un peu souffert des 12.000 km qu’on lui a mis dans pattes en trois mois ! Il n’y a rien de grave, mais on sera tout de même allégés de presque 900 $. Après que le garage nous ait assuré qu’à part ça notre van est robuste et en bon état, nous reprenons la route le cœur léger (ainsi que les poches !). Au fond de nous, nous redoutions avoir claqué la courroie de distribution et devoir abandonner notre maison roulante sur le bas côté… 

Notre taxi

Notre taxi

Passage à la pompe

Passage à la pompe

Les émus nous doublent ;-)

Les émus nous doublent ;-)

Dîner dans le van de Coralie

Dîner dans le van de Coralie

La fin du désert se fête avec une brie-tiflette!

Vie de backpacker:

Vie de backpacker:

Passage à la laverie en force!

Nous le prenons avec philosophie : le voyage sans accrocs n’aurait pas la même saveur, ce serait une promenade de santé ! Nous avons choisi l’option « aventure » alors nous voilà repartis sur la route pour Perth, prêts à braver les 2000 km d’ennui du Nullarbor Plain, un sourire aux lèvres… un nouveau chapitre de voyage nous attend !

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