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Carnet de Voyage 

Western Australia

Le WA est notamment connu pour sa région viticole de Margaret River, où nous nous rendons en premier. Il s’agit d’une petite ville au bord de l’océan, entouré de vignes à perte de vue. Le climat ici est méditerranéen, ce qui stimule la culture de vignes, de pommes, d’olives, et donc énormément de travail pour les backpackers ! Faire les vendanges ici est un travail ingrat : les contracteurs envoient une cinquantaine de jeunes sur un domaine à une quarantaine de kilomètres de distance, la journée commence à 5h du matin et c’est payé au rendement. Cela pourrait être intéressant si le travail n’était pas achevé en 2/3 heures, avant que le soleil ne chauffe trop les raisins ! Cela fait des salaires hebdomadaires ridicules, mais une ville avec une bonne ambiance. Les vendanges en Australie, c’est sympa comme expérience quand on la limite à une semaine.  Nous avons fait plein de rencontres, passé des journées dans les vagues, écouté de la musique live dans les bars et revu des amis que nous avions rencontré aux Canaries lors de la traversée de l’Atlantique.

 

La suite nous amène au large de Perth, la plus grande ville de la moitié Ouest du pays. J’ai un réel coup de cœur pour Fremantle, un quartier en banlieue, très décontracté et plein de charme. Au large de Fremantle il y a une autre attraction qui vaut le détour : voir des Quokkas ! Il s’agit d’un animal typiquement australien qui vit sur l’île Rottnest à 30 min en bateau de la côte. L’île regorge de ces petits animaux qui ressemblent à des petits kangourous croisés marmotte… Ils sont bien mignons et se laissent prendre facilement en photo avec un sourire ! (enfin quand ils pensent que tu as de quoi les nourrir dans les mains…). Nous avons arpenté cette île en vélo, slalomant entre les chinois, et s’émerveillant devant les plages au sable blanc avec mariage en cours, et à l’eau turquoise avec corail à distance de palmes. Un vrai sentiment de vacances !

L’Australie Occidentale (appelé WA ici, Western Australia) est le plus grand état de l’Australie, recouvrant près d’un tiers du pays. Il est bordé par l’océan Indien, et il a la réputation d’être plus « sauvage » que la côte Est, qui elle est plus touristique. On peut passer des journées entières à conduire sans croiser de village digne de ce nom.

 

En partant de Port Augusta, nous avons donc fait un bon stock de courses, sachant que nous allions traverser pendant plusieurs jours le fameux « Nullarbor Plain »… Rien que le nom nous fait penser à la vallée de la mort dans le Roi Lion: le néant, une plaine morte, sans variations, de grandes lignes droites à perte de vue, des aigles et corbeaux dépeçant les cadavres de kangourous parsemant la route… De manière moins mystique : en effet il n’y a vraiment pas grand-chose sur cette partie de route qui fait 1500 km de long et dont la plus grande ligne droite fait 146 km d’une traite (enfin le reste ne variait pas beaucoup pour autant…). La seule surprise : au milieu de nullepart se trouve une frontière avec douane !

 

Il s’agit de la frontière de l’état, et ici on ne fait pas la chasse à la drogue mais aux pommes ! Il est interdit d’importer des fruits et légumes dans le WA car ils peuvent être porteurs de maladies et risquent de troubler l’agriculture de l’état. Au lieu de tout jeter, nous avons préféré faire demi-tour et s’improviser un atelier cuisine quelques mètres avant la frontière. Six oignons, 3 courgettes, 3 poireaux, 6 tomates, de la salade et quelques heures plus tard, nous avions des boites remplies avec tous nos repas pour les prochains jours (cuisiné et transformé c’est autorisé). Un peu rebelles et ne nous sentant pas de manger dans la foulée 5 kilos d’oranges, 2 kilos de pommes, 4 bananes, 3 avocats pas mûrs et 4 gousses d’ail, nous avons caché le reste dans les recoins du van. A 6h du matin avec le ventre encore bien tendu, nous repassions la frontière sans problèmes !

Les fameuses vignes et de drôles d'animaux

Collocation dans une ville minière

Nos premiers pas en Australie Occidentale

Avant d’arriver en Australie, on avait entendu quelques « légendes urbaines » racontant qu’il était dangereux de dormir en van hors des campings et qu’il y avait eu des agressions de touristes la nuit. Depuis un an, vu qu’on n’est pas des peureux, nous avons toujours dormi hors sentiers battus, les portes grandes ouvertes (il fait trop chaud !) et on ne s’est jamais inquiété ou senti en danger. Notre plus grande frayeur jusque là avait été une vache qui s’est mise à beugler à côté de la voiture en pleine nuit, ça surprend tout de même ! Une autre fois, on entendait des petits pas sur le toit, puis la voiture a bougé, mais ce n’était qu’un opossum à la recherche de quelque chose à manger. Nous suspections donc les australiens de raconter ces légendes pour pousser les backpackers à payer les campings et ne pas « squatter » les parkings en bord de mer.

 

Mais un soir dans la petite ville de Geraldton, nous nous étions garés dans une zone industrielle très calme, faute de mieux. C’était 20h, on était au lit en train de regarder un film. Les portes à l’avant étaient fermées à clé, et pour une fois, même la porte latérale était fermée pour éviter l’invasion de moustiques. Puis, on entend du bruit à l’avant… Pas vraiment inquiets, on met tout de même le film sur pause pour écouter les bruits. Tout d’un coup on entend quelqu’un qui commence à ouvrir notre porte latérale ! Marie, la plus proche de la porte laisse échapper un hurlement tout en faisant un bond dans le fond du van pour s’éloigner de la porte (ne nous demandez pas comment on a fait sans se taper la tête, vu comment l’espace est confiné…). La police et les rangers n’ouvrent jamais les véhicules, ni les animaux d’ailleurs… donc on s’imagine vite le pire ! Pour venir à bout du suspense, ce n’était que des adolescents qui ont vu un van tout seul, et qui espéraient sûrement trouver de l’argent, des cigarettes ou d’autres trésors ! Ils ont dû être aussi surpris que nous, et ils se sont sauvés en courant. Notre cœur a battu la chamade un petit quart d’heure, le petit coup de surprise était réussi ! Cela ne nous a pas suffi pour nous motiver à payer des campings pour autant…

Lors de ce voyage, sans absolument le rechercher, nous nous sommes souvent liés d’amitié avec des français, et ce n’est pas toujours évident de s’immerger réellement dans la culture d’un pays. Pour parer à cela, nous avons fait plusieurs fois du volontariat en étant logé chez l’habitant. Pour varier les plaisirs, cette fois-ci nous avons une opportunité pour vivre un mois dans la petite ville côtière et minière de Onslow (de 670 habitants), partager une maison avec nos « collègues » et aider dans la supérette locale. Onslow est surtout peuplée d’ouvriers travaillant à l’exploitation minière de wheatstone (type de roche), et d’une tribu aborigène. En gros : quasiment que des australiens ! Ici, parler anglais ne suffit pas, il faut maîtriser l’australien et toutes ces nuances, et ce n’est pas pareil !

 

Vincent aidera à la mise en rayon et au stockage, Marie s’occupera des congels et s’amusera à la caisse à essayer d’en détordre avec les dialectes et les abréviations dont les australiens sont très friands. La supérette vend toutes les denrées alimentaires, l’alcool, cigarettes et affaires de bricolage. Il s’agit du seul supermarché dans les 350 km environnants. Comme autre commerce il y a 2 bars, un resto, 2 Resorts, un camping et la poste. Ce n’est pas grand-chose, mais pour quelques semaines, nous nous plaisons bien ici. L’euphorie est totale les premiers jours dans la maison lorsqu’on prend une bonne douche bien chaude, que l’on dort dans un grand lit confortable dans une chambre fraîche avec clim, que l’on mange un yahourt frais tout droit sorti du frigo et qu’on allume le four pour préparer une pizza. Des petits plaisirs simples d’une maison, si évidents pour certains et le comble du luxe pour nous ! Nous avons l’impression de vivre dans un palace comparé au van... Marie prend un réel plaisir à cuisiner, la vie est bien plus facile avec un réfrigérateur et un four ! Et puis c’est sympa de partager la maison qu’avec des anglo-saxons, cela oblige à parler anglais tous le temps, même entre nous. Nos collocs : Hollie et Callum, un couple anglais qui est là depuis 2 mois ; puis Dylan, un sud-africain vivant en Australie depuis 5 ans. Puis régulièrement débarquent nos autres collègues/chefs Seb et Reese pour l’apéro et soirées jeux-vidéos. En gros, la maison est toujours animée !

 

Disons que c’est aussi une expérience vraiment riche si on voulait faire une étude sociologique… Hormis les aborigènes qui sont là depuis la nuit des temps, qui sont ces gens qui choisissent de vivre si loin de tout ? Pour combien de temps restent-ils en moyenne ? De quels milieux viennent-ils ? Souvent les femmes restent à Perth et les maris sont ce qu´on appelle des « fly-in/fly-out ». C'est-à-dire qu’ils arrivent en avion et sont en déplacement pour 3 semaines, puis rentrent une semaine. L’appât des salaires élevés et des primes de l’état aident à faire venir les ingénieurs et ouvriers qualifiés. On est bien loin de l’image de la mine décrite par Zola dans Germinal… Quelques femmes ont suivi leur conjoint et réussissent à se trouver un petit boulot ici pour s’occuper. Pour d’autres, ils viennent au départ pour travailler, puis commencent à se sentir chez eux dans cette petite communauté. Mais nous, au bout d’un mois nous sommes  prêts à reprendre la route, alors nos fidèles acolytes Kévin et Emmanuelle débarquent à Onslow pour prendre la relève !

Nullarbor Plain, la route de l'ennui

Nullarbor Plain, la route de l'ennui

Quand on est loin de tout!

Quand on est loin de tout!

Pinnacles

Pinnacles

Innondations sur la route

Innondations sur la route

Falaises de Western Australia

Falaises de Western Australia

Le lac rose de Hut Lagoon

Le lac rose de Hut Lagoon

retrouvailles avec des amis voileux

retrouvailles avec des amis voileux

avec une surprise de taille: l'arrivée d'Isabelle!

Margaret River

Margaret River

Backpackers de Margaret

Backpackers de Margaret

Fremantle

Fremantle

Fremantle

Fremantle

Fremantle

Fremantle

Le foodmarket de Fremantle

Le foodmarket de Fremantle

Fremantle by night

Fremantle by night

Rottnest Island

Rottnest Island

Rottnest Island

Rottnest Island

Quokkas heureux!

Quokkas heureux!

Quokka

Quokka

Vue sur Perth

Vue sur Perth

La plus grande ville de L'Ouest

Le quartier anglais de Perth

Le quartier anglais de Perth

Le quartier anglais de Perth

Le quartier anglais de Perth

Le quartier anglais de Perth

Le quartier anglais de Perth

Le jour où nous avons nagé avec des requins baleines...

Une des aventures les plus inoubliables de ce voyage sera de nager avec des requins-baleines ! Au large des côtes se trouve Ningaloo Reef, une barrière de Corail un peu moins réputée que la Grande Barrière de Corail de l’Est, mais pas moins belle. Nous rêvions de nager avec ce qu’on désigne comme « les plus gros poissons du monde » (eh oui on le classe plutôt dans poisson que cétacés) qui passent au large de Ningaloo (théoriquement) de mi-Mars à Septembre. Bien que spectaculaires, ils sont inoffensifs et timides malgré le titre de « requin ».

 

Les excursions sont chères, on se demandait si cela valait la peine vu qu’on est un peu en avance sur la saison, et que notre budget commence à se restreindre. Une excursion fait toujours davantage plaisir quand nous réussissons à obtenir un super prix ! Pour cela nous pouvons compter sur Vincent et son sens aiguisé des comparatifs. Le prix a baissé de $50,00 en 100 mètres de marche entre 2 clubs, puis de $50,00 supplémentaires en un coup de fil à un troisième club. Ceux-là offraient même le champagne en fin d’après-midi, nous n’avons pas su résister… Le lendemain à 8h tapantes nous montons à bord d’un bateau qui va nous amener au large. Un premier snorkeling sur le récif permet à tout le monde de s’acclimater. Ensuite, la vraie aventure commence. Un avion survole le récif et prévient les bateaux, il a vu 4 requins-baleines non loin de nous ! Quelques minutes plus tard, ils jettent 10 personnes à l’eau avec un guide, et nous voilà en train de nager à quelques mètres à peine de ces géants des mers ! Entre chaque session de snorkeling, nous sommes nourris comme des rois, et c’est avec le ventre bien plein et l’énergie renouvelée que nous retournons à l’eau. Nous nagerons 5 fois avec des « ados » atteignant environ 7 mètres de long. Parfois, ils arrivent sur nous la bouche grande ouverte pour gober du plancton et petits poissons. En quelques coups de palmes on leur laisse la voie libre. Bien qu’inoffensifs pour nous, ils sont impressionnants tout de même ! On ne tient pas à se prendre un coup de queue malencontreux. Cette journée restera une des plus magiques de notre voyage…

 

Le soir, nous en profitons pour revoir Lina et Ahmed, un joyeux couple de marseillais à qui il arrive toujours les aventures les plus farfelues qui nous font rire aux éclats. A chaque fois leurs récits sont dignes d’une série TV, on ne s’ennuie jamais ! Ils ont un super blog d’ailleurs : https://beatheroad.wordpress.com/ Autour d’un fish and chips local nous échangeons nos aventures de voyage et bons plans. Ils avancent plus vite que nous, alors ce sont des guides précieux. Nous les avions rencontrés quelques mois plus tôt à l’autre côté de l’Australie, et j’ai toujours été impressionné qu’il est plus facile de retrouver des amis de voyage dans un pays immense de la taille de l’Europe entière, ou même à l’autre bout de la planète, que des amis en France ! Souvent, quand on est dans notre routine, on ne prend pas le temps pour revoir les gens, même s’ils nous sont chers, car on est toujours trop occupés, trop loin, etc. En voyage, on fait juste en sorte que nos routes se croisent, même si cette route fait plus de 10.000 km à vol d’oiseau !

C'est partiiiii!!!

C'est partiiiii!!!

Gros bébé de 7m

Gros bébé de 7m

Bisou de requin-balène

Bisou de requin-balène

Attention aux émues

Attention aux émues

En parlant de l'emeu...

En parlant de l'emeu...

Retrouvailles avec Lina et Ahmed

Retrouvailles avec Lina et Ahmed

Frayeur nocturne

Bienvenue à Onslow

Bienvenue à Onslow

La colloc

La colloc

Le magasin

Le magasin

Un peu d'action!

Un peu d'action!

Après l'effort le réconfort

Après l'effort le réconfort

Repas avec l'équipe

Repas avec l'équipe

Les 30 ans du petit

Les 30 ans du petit

Onslow by night

Onslow by night

Cyclone en approche

Cyclone en approche

Cyclone en approche

Cyclone en approche

Broome

Nous avançons assez rapidement car début mai au plus tard nous voulons quitter l’Australie pour l’Indonésie. Il nous reste donc 2 semaines pour rallier les 3500 km qui nous séparent de Darwin, visiter ce que nous croisons sur la route, voir des amis à Broome et vendre le van… « Too easy » (=trop facile) comme dirait les australiens ! Soudain la fin approche et tout s’accélère…

 

Comme nous le disions plus tôt, entre chaque grande ville (et encore tout est relatif car Broome n´abrite que 14.000 habitants) il faut compter 1 à 2 journées de route. Le paysage a beaucoup changé par rapport au reste de l’Australie : ici on traverse la savane avec des Baobabs le long de la route, et des vaches se promenant librement partout (de préférence sur la route d’ailleurs). Notre objectif est de rejoindre nos amies Nina et Loes à Broome, et sur la route nous en profitons pour visiter Karijini, un très beau parc naturel. Après une misérable nuit de sommeil en van le long de la voie ferrée avec des trains qui font « tchou-tchou » toutes les heures et des camions qui laissent leurs générateurs allumés toute la nuit, nous attaquons les randos avant les grosses chaleurs. La terre des aborigènes est magnifique avec des canyons et des gorges à la roche orangée et à l’eau fraîche nous invitant à la baignade arrivés en bas. Chaque parc naturel en Australie est différent et riche en histoire ! Vince fera un cours de didgeridoo, l’instrument musical emblématique de l’Australie. Le son d’une dizaine de bonhommes postillonnant dans un tuyau PVC et imitant l’éléphant bercera Marie qui fera la sieste pendant ce temps là… (oui je sais ca ne fait pas rêver !)

 

A notre arrivée à Broome, Nina nous accueille à bras grands ouverts dans la maison qu’elle partage avec sa sœur Camille et son beau-frère australien Chris. Camille et Chris habitent en Australie depuis deux ans et le travail de Chris les a amenés à Broome. Nous avions rencontré Nina lors de notre expédition dans le centre rouge et nous avons tout de suite adoré ce bout de femme rayonnante et passionnante au rire franc ! Alors il était impensable de ne pas passer la voir à Broome en remontant. C’est quand même pas mal la vie quotidienne en Australie : une maison confortable avec jardin et piscine privative, avec bien entendu un hamac et barbecue sur la terrasse. A quelques minutes de l’océan avec des plages à perte de vue, et des dromadaires qui baladent les touristes sur leur dos au coucher du soleil. Le weekend est consacré à la pêche, aux balades dans la région et à la détente. Les quelques jours que nous passons ici nous nous sentons comme à la maison, et nous passerons la moitié du temps dans la piscine, sur le dos d’un dragon gonflable géant, une bière fraîche à la main et la musique à fond ! Au départ nous nous inquiétons du volume, mais en Australie la cool-attitude fait loi et tout le monde s’en moque.

 

Tous les quatre avec Nina et Loes, nous partirons en expédition à la recherche des traces de dinosaures (en Australie on ne sait jamais s’il s’agit d’un coup de marketing pour faire venir les gens dans un endroit précis ou si c’est vrai…). Nous en avons vu vraiment beaucoup, alors on soupçonne notre imagination d’avoir été trop débordante… En fait, il s’esrt avéré plus tard que la marée était trop haute et que nous ne cherchions pas au bon endroit ! Nous ferons aussi du 4x4 sur la plage suivi du deuxième apéro le plus canon de l’Australie : à Cable Beach, les pieds dans l’eau au coucher de soleil ! Nous assisterons à une course de crabes pour la bonne cause dans un pub, discuterons jusqu’à l’aube et profiterons de la vie, tout simplement. « La vie est belle », cela raisonne comme une évidence dans notre tête à chaque instant ! C’est le cœur lourd que nous quitterons Broome et nos amies. Et si on restait là, il se passerait quoi ?

Les dromadaires de Cable Beach

Les dromadaires de Cable Beach

L'apéro à l'australienne

L'apéro à l'australienne

Le 2e apéro le plus canon de OZ

Le 2e apéro le plus canon de OZ

La vie est belle àcet instant précis

La vie est belle àcet instant précis

Pizza au barbecue!

Pizza au barbecue!

Hot cross buns

Hot cross buns

dessert typiquement australien

Entrainement à la slakline

Entrainement à la slakline

Complicité des soeurs

Complicité des soeurs

Nina

Nina

Domptage de dragon

Domptage de dragon

Sur la trace des dinausores

Sur la trace des dinausores

C'est une patte de dino ca?

C'est une patte de dino ca?

Loes

Loes

Les adorables puduc's

Les adorables puduc's

Darwin: Au pays des crocodiles et retour au mode SDF

A notre arrivée en Australie il y a un an, nous avions détesté Darwin. La saison des pluies venait de s’arrêter, la chaleur humide était étouffante, les moustiques sanguinaires et les aborigènes alcooliques, puant et jonchant sur les trottoirs étaient assez choquants pour les nouveaux arrivants que nous étions. Nous n´étions donc pas vraiment enthousiastes de finir notre superbe année ici ! Mais c’était le plus simple pour vendre la voiture sans avoir à changer les plaques d’état, et s’envoler au moins cher pour l’Indonésie et finir symboliquement notre boucle en Australie.

 

Un an ici nous a convertis à la relax-attitude australienne : la meilleure réponse à tout est « no worries » (=pas de soucis) ou « too easy » (= trop facile) alors avant de s’inquiéter franchement de la vente de la voiture, nous en profitons pour visiter Kakadu, un parc naturel que nous avions raté au départ, et aller voir les crocodiles de plus près… Dans un petit bateau moteur, avec une famille et un guide, nous partons sur la rivière à la couleur marron peu attrayante. Le guide tient une longue perche avec des morceaux de porc pendouillant au bout d’un fil. En quelques minutes le spectacle commence ! Des crocos entre 3 et 6 mètres s’approchent sournoisement du bateau, attendant la meilleure opportunité pour croquer le morceau de barbac. Le guide, aux aguets, tente de dompter ces animaux indomptables, et de leur faire faire un saut hors de l’eau pour attraper la côtelette. La scène est digne du dessin animé Peter-Pan, et lorsque les dents pointus passent vraiment très près du bord du bateau, tout le monde frissonne d’excitation ! On comprend mieux pourquoi le guide a insisté plusieurs fois de bien garder les bras et les appareils photos à l’intérieur du bateau…

 

J-5 avant le départ, il serait peut être temps de s'affoler un peu pour le van. Ca tombe bien nous arrivons à Darwin en Helpx, cela devrait faciliter l'affaire. Marie avait passé des annonces sur internet, et nous avons un seul acheteur potentiel sérieux. Il s’agit d’un jeune couple d’australiens qui veut faire le tour du pays. Pour optimiser nos chances, nous bichonnons le van, le nettoyons de fond en comble et le frottons au polish jusqu’à ce qu’il brille malgré la carrosserie fatiguée ! Et nous avons bien fait, après un tour d’essai ils sont prêts à le prendre, mais veulent déjà qu’on passe au garage pour un check rapide. J-5 avant notre départ, tout est bon, nous leur laissons les clés en échange d’un joli tas de billets tous verts ! Nous revoilà riches mais SDF…

 

Nous voulons encore rester 5 jours en Australie faire toute la paperasse nécessaire avant de partir et préparer un peu la suite du voyage… Nous en profitons pour faire du volontariat chez Cath, qui habite avec son fils Jesse et son chien Ruby dans une jolie petite maison à Darwin. Dans son annonce sur Helpx elle parle d’un spa dans le jardin et son four à pizza au feu de bois, alors aucun doute, on va s’y sentir comme chez nous ! En échange de 3h de bricolage et jardinage par jour, nous sommes logés et nourris. Cath est psychologue dans une prison au service des grands criminels, c’est un travail difficile alors elle est ravie de pouvoir se changer les idées avec des volontaires, autour d’une bonne bouteille de blanc et des pizzas fraîches ! L’ambiance est très relax, nous ne voyons pas le temps passer. Vince posera des pavés pour faire un chemin dans le jardin, Marie poncera la charpente et tous les deux nous ferons du jardinage. Dès que nous avons trop chaud nous plongeons dans le spa ! Il y a pire comme vie…

Après la saison des pluies

Après la saison des pluies

on peut se baigner sur la route!

Retrouvailles avec Claire et Tony

Retrouvailles avec Claire et Tony

Nos premiers hôtes de volontariat 1 an plus tôt

Les baobabs de la savane

Les baobabs de la savane

La savane australienne

La savane australienne

La rivière aux crocos

La rivière aux crocos

La rivière aux crocos

La rivière aux crocos

Jumping crocs

Jumping crocs

Tic-tac le croco de Peter Pan

Tic-tac le croco de Peter Pan

Art aborigène datant de 50.000 ans

Art aborigène datant de 50.000 ans

Art aborigène datant de 50.000 ans

Art aborigène datant de 50.000 ans

Sécheresse au nord

Sécheresse au nord

Réveil dans la savane

Réveil dans la savane

Les termitières géantes

Les termitières géantes

Une termitière de près

Une termitière de près

Karijini national parc

Karijini national parc

Karijini national parc

Karijini national parc

Karijini national parc

Karijini national parc

Vince le paysagiste

Vince le paysagiste

Chemin terminé!

Chemin terminé!

Marie au ponçage de la charpente

Marie au ponçage de la charpente

Après l'effort, le réconfort

Après l'effort, le réconfort

Ruby

Ruby

Le summum du surf à l'australienne

Le summum du surf à l'australienne

est de boire en surfant...

Pizzaiolo

Pizzaiolo

Une pure merveille au feu de bois

Une pure merveille au feu de bois

Van vendu, on est prêts pour l'Asie!

Van vendu, on est prêts pour l'Asie!

Une année de passée, ça y est, c’est la fin… Nous avons compté les jours puis là plus que quelques heures nous séparent du clap de fin. Le dernier jour nous réservons tous nos vols jusqu’à notre retour en France et faisons nos bagages. Toute notre vie doit tenir à nouveau dans un gros sac à dos de 65L et un petit sac à dos d’appoint ! Un sacré tri s’impose, nous tassons l’indispensable dans nos sacs, mais la moitié de nos affaires retournera aux « Op-shops » (magasins de charité), là où nous les avions achetés un an plus tôt. Qui sait, peut être que cela fera le bonheur de nouveaux routards qui débarquent fraîchement comme nous 1 an plus tôt ! Cela fait bizarre de se dire qu’une année est passée, qu’un autre chapitre est terminé. C’est avec un petit pincement au cœur que nous prenons l’avion et laissons derrière nous l’Australie et tout ce que nous avons vécu ici. Mais nous ressentons aussi de l’excitation : c’est le début d’une nouvelle aventure, Indonésie nous voilà ! Et surtout : dans 15 jours on pourra enfin serrer (une partie de) nos familles dans nos bras !

Australie: Clap de fin...

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