Après le nouvel an, nous décidons de prendre la route pour rejoindre nos amis Kévin et Manue pour aller à Melbourne ensemble. Un peu plus de 1000 km sépare les deux villes si on passe par la côte. Nous décidons de prendre notre temps, et de faire quelques arrêts sur la route. En premier à Jervis Bay, réputée être LA plus belle plage de New South Wales (les australiens aiment marquer que tout est numéro 1 de quelque chose…). Quand nous y sommes, il fait gris et il pleut, la plage ne paie pas de mine et l’eau est loin d’être bleu turquoise comme on nous l’avait promis. Sûrement un peu trop gâtés après un an de voyage, nous nous disons « qu’une plage est une plage », et nous ne nous attarderons donc pas (on vous entend déjà grincer des dents au froid, haha !).

Lors de notre descente, nous nous arrêtons à Raymond Island. Il s’agit d’une minuscule île accessible avec une barque gratuite, qui est fortement peuplé par des koalas en liberté ! Nous ne nous attendions pas à en voir beaucoup, car notre excursion sur Magnetic Island quelques mois plus tôt, bien chère et avec la même réputation, nous avait plutôt déçue. Mais bon, quand c’est gratuit, c’est dans nos prix ! Cette espèce est protégée de nos jours. Dans un premier temps, elle a été fortement chassée pour leur fourrure, puis ensuite les prédateurs introduits par les hommes n’ont pas aidé à leur survie.  L’avantage de ces îles c’est que l’on peut permettre aux Koalas de survivre et de se reproduire, tout en évitant l’accès aux prédateurs nuisibles. Beaucoup d’animaux natifs ont disparu de la sorte, car l’homme a introduit des animaux d’autres continents, qui ont gentiment aidé à l’extinction de plusieurs espèces… Maintenant ils ont compris la leçon, et cette île là interdit l’accès à tous les intrus, permettant à ces marsupiaux bien paresseux de ne pas avoir à s’inquiéter de leur sécurité (enfin, il reste le risque de feux de forêts qui fait des ravages !). Nous faisons 200m, et nous apercevons le premier koala, qui dort tranquillement calé sur une branche, une fesse de chaque côté, dans un arbre emblématique appelé Gommier. Ici ils ont l’air biens installés, et nous avons eu la chance d’en voir une dizaine, et grande surprise… quelques uns étaient même réveillés !